Ils ne bougeront pas d'un iota.
Un non ferme et définitif de François Fillon.
«Non, avec le président de la République nous ne retirerons pas ce projet de réforme parce qu'il est nécessaire et raisonnable», dit-il.
Derrière des salamalecs du style "...je refuse de considérer les manifestants comme des adversaires. Il n'y a aucun mépris car aucun Français n'est coupable d'avoir des convictions", c'est tout le contraire.
Aux ordres des financiers et du MEDEF, ils préparent la misère de millions de retraités.
Alors que faire ?
Se battre pied à pied, continuer à expliquer aux sceptiques qu'ils y a d'autres solutions, que la réforme proposée n'est qu'un service rendu aux marchés financiers et aux amis du président.
Mais il va falloir que les syndicats nous montrent autre chose que leurs petites querelles de clocher, à savoir si on fait une journée le samedi ou en semaine, si ça ne froisse pas l'un, si ça fait plaisir à l'autre...
La base, elle, veut le retrait du texte; elle veut continuer à s'exprimer. Certes ce n'est pas facile pour tout le monde financièrement; mais il y a d'autres actions possibles: rassemblements à la sortie du boulot, envois de courriers par milliers aux députés, aux ministres, au président; et des assemblées générales qui ressemblent à des assemblées générales ! Il fallait être à celle de Charleville après la manif: à part la FSU, désertion totale des syndicats.
A bien réfléchir, si la réforme passe, elle ne sera peut-être pas fatale qu'au gouvernement en 2012, mais aussi aux centrales qui auront été trop frileuses...