Par Michel HUSSON
Le 18 mai 2017, le Parlement grec a voté à une courte majorité (les députés de Syriza et ANEL: soit 153 députés sur 300) un nouveau train de mesures d’austérité qui couvre la période 2018-2021. En réalité, il s’agit de la transposition d’un volumineux document de 941 pages préparé par les créanciers et de la mise en musique de «l’accord» conclu avec la Commission européenne le 2 mai. Le document préparatoire, le Draft Preliminary Agreement [1] (que le site Keep Talking Greece a fait fuiter) donne un aperçu de l’étendue des champs couverts. La Grèce n’est plus une démocratie: ce sont les créanciers qui rédigent les lois...