Le blog d'attac 08

Après le scrutin du 07 juin, sans faire d'analyse politique approfondie, on peut revenir sur deux enseignements principaux:

- un taux d'abstention record. Désintérêt croissant des cityens pour la chose publique en général ? pour l'Europe en particulier ? signe d'un mécontentement ponctuel vis à vis d'une politique nationale ?
Quelque soit la réponse, le constat à tirer est que le travail qu'Attac doit fournir est important en matière d'éducation populaire, pour arriver à ce qu'un maximum de citoyens soit informé et soit acteur de la reconquête du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.

- l'Europe libérale est là et bien là. Le paysage politique du parlement n'a pas changé. Au contraire. 
Il est à craindre que, dans sa majorité actuelle, il continuera d'appuyer les politiques néolibérales et antidémocratiques. (Ainsi, en février 2008, il a rejeté un amendement proposant de respecter le résultat du référendum irlandais sur le traité de Lisbonne, quel qu’en soit le résultat. Il a voté plus récemment la directive dite « de la honte » sur la rétention et l’expulsion des immigrants ainsi que les directives de déréglementation des services publics.)

Dans ces conditions, le premier sentiment est le découragement; c'est vrai, après tout, que d'énergies déployées par quelques militants pour ce résultat ! On prêche dans le désert ! Et puis on s'attaque à trop fort !
Puis un sentiment plus fort reprend le dessus: les injustices, la misère, les désastres écologiques, la puissance de la finance, le mépris des dirigeants...Non, c'est pas possible, il faut continuer. Jour après jour, expliquer, apprendre; un par un, convaincre.

Et pour cela, nous avons besoin de tous pour qu'Attac, et Attac08, puisse remplir sa mission d'éducation populaire et d'action citoyenne afin de convaincre chacun qu'une autre Europe est possible, qu'un autre Monde est possible.

                                                                                                                                                                                                             X.L.